#Fiersdenosétudiants - Léonie, étudiante en orthophonie et étudiante relais santé

https://u-news.testksup.univ-nantes.fr/medias/photo/portrait-leonie-clack_1650891702368-jpg

[Portrait réalisé en décembre 2021]

Crédits photos : CLACK - David GALLARD

Originaire de Rouen, Léonie est en 3e année d’orthophonie à la faculté de médecine de Nantes Université. Chaque semaine, elle part à la rencontre des étudiants de l’université pour parler santé car cette année, Léonie est étudiante relais santé (ERS).

Recrutée par l’université en même temps que 19 autres étudiants et étudiantes, elle sillonne les différents campus une à deux fois par semaine, dans un objectif de prévention. " À l'université, nous bénéficions d’un service de santé complet et qui nous est dédié. Notre rôle, c’est de le faire connaître aux étudiants pour faciliter leur accès aux soins. Au fil des semaines, nous abordons également différentes thématiques : l’alcool, le tabac, le sommeil, la sexualité, le sport, l’alimentation ".

Développer des compétences !

"Dose ta soirée", "Détendu du sleep", "I like to move eat"… Pour aborder tous ces thèmes sérieusement mais sans se prendre au sérieux, Léonie a suivi une formation d’une semaine en tout début d’année. " C’était très qualitatif et vraiment indispensable. Même si nous ne sommes évidemment pas là pour soigner, nous avions besoin d’acquérir des connaissances pour être capable d’aborder certains sujets : j’ai adoré ".
Sur le terrain, l’apprentissage se poursuit, au côté du médecin ou de l’infirmière qui les accompagnent systématiquement. Dans les halls, devant les cafétérias ou les bâtiments, Léonie va au-devant des groupes d’étudiants qui passent par là et distribue des flyers et des objets en rapport avec la thématique : éthylotest, préservatifs, balle anti-stress... Mais ce n’est qu’un prétexte pour lancer une conversation avec une personne, ou un débat impromptu avec un groupe plus nombreux. " Il faut s’adapter à chacun car les questionnements sont différents d’un étudiant à l’autre. Et face à un groupe, il faut pouvoir développer son discours, le structurer, recentrer les débats, parler de façon claire, précise, concise : c’est très formateur et je suis convaincue que cela m’aidera dans mon métier d’orthophoniste ".


Se sentir utile… et apprendre, encore !

Et puis il y a la finalité : le bien-être et la santé des étudiants. " Notre rôle, c’est de présenter le service de santé et de favoriser la prise de conscience, sans être donneur de leçons, avant tout par l’écoute et la discussion de pairs à pairs ". Alors quand un étudiant lui dit " Ah mais il y a tout ça, c’est top, je prends rendez-vous demain ", elle y est particulièrement sensible. " C’est super gratifiant, on a un vrai sentiment d’utilité ".
Au hasard des échanges, il n’est pas rare non plus de tomber sur des étudiants et étudiantes qui pourront enrichir le débat, parce que spécialistes du sujet ou investis dans une cause en lien avec le sujet abordé : " le militantisme féministe, par exemple, lorsqu’on parle de sexualité. Et des exemples comme celui-là, j’en ai plein ! ". C’est ce qui fait dire à Léonie :

On sent qu’on leur apporte des choses mais eux, ils n‘imaginent pas combien ils nous apportent aussi.

Lorsqu’en 1re année, Léonie a discuté pour la première fois avec une étudiante relais santé, elle n’imaginait pas forcément qu’un jour, elle serait à sa place. Après un semestre d’ERS, le bilan est résolument positif. Elle a appris des choses pour prendre soin d’elle et des autres, elle développe des compétences relationnelles, fait partie d’une équipe " au top " composée d’étudiants et d’étudiantes de tous horizons avec lesquels elle se plaît beaucoup. A n’en pas douter, si c’était à refaire, elle le referait.

Mis à jour le 02 juin 2023.